Les rayons cosmiques correspondent à un flux de particules, souvent de très haute énergie, qui se déplacent dans l’espace intersidéral. Ils proviennent de phénomènes très énergétiques se produisant dans notre Galaxie ou au-delà, tels que des fusions de trous noirs ou des implosions d’étoiles super-massives. Cette question fait toujours l’objet d’actives recherches. La haute atmosphère terrestre est ainsi constamment bombardée par ces rayons cosmiques primaires, qui entrent en collision avec les noyaux d’oxygène ou d’azote, et produisent des particules secondaires (neutrons, protons, électrons, muons etc.). Les rayons cosmiques primaires et secondaires peuvent induire un certain nombre d’effets ou bien trouver des applications tout à fait remarquables. Parmi les effets les plus couramment évoqués, il y a les perturbations des systèmes électroniques et les effets sur le corps humain. Les rayons cosmiques offrent également des opportunités applicatives, dans des domaines aussi variés que la datation, l’archéologie, la volcanologie, l’exploration spatiale ou la géophysique.
Cette conférence sera l’occasion de témoigner des étapes qui conduisent un jeune étudiant vers le monde de la recherche, puis celles qui conduisent un chercheur au cœur de l’Antarctique. Cette conférence aura aussi pour objectif de décrire les origines des rayons cosmiques, leurs dynamiques et leurs impacts dans notre vie quotidienne. Il sera en particulier question des travaux menés dans la station polaire Concordia située en plein coeur du continent blanc à +3233 m d’altitude, lieu privilégié pour étudier ces particules. Un témoignage sera apporté sur les conditions de vie extrêmes, leurs conséquences sur une mission scientifique et l’influence que cela peut avoir sur le regard que l’on porte sur le monde.
